Une étude publiée par TNS Sofres, parue sur le site de sondage et relayée par SIG La Lettre sur Twitter, concernant l'avis des français sur la géolocalisation, montre que pas moins de 2/3 des français sont prêts à être géolocalisés pour bénéficier de services spéciaux comme la localisation des lieux d’intérêts à proximité, les promotions de magasins situés dans la même zone, ou les horaires de l’arrêt de transport public le plus proche de l’utilisateur.
Les données recueillies ciblent essentiellement la sphère privée mais il est intéressant de constater cette tendance qui paraît contraire à l’esprit de protection de la vie privée. Et les chiffres le montrent, les français, dans leur majorité, sont prêts à fournir en temps réel leur position partout dans le monde à des entreprises - dont le but est uniquement de gagner des clients et de l’argent - dans la mesure où cela sert leur intérêt direct.
Maintenant, qu’en est-il de la sphère professionnelle avec la géolocalisation de véhicules par GPS ? Le rapprochement avec l’utilisation privée n’est pas dénué de sens. Certes, l’intérêt pour le conducteur ne lui semble pas évident à première vue, et des questions légitimes peuvent se poser. Pourquoi mon patron veut-il savoir où je suis ? Pourquoi ne me fait-il pas confiance ?... etc.
Pourtant, l’intérêt de ce concept existe directement lorsque la géolocalisation entre en jeu pour la sécurité du conducteur au volant mais également de façon indirect avec un résultat économique plus favorable pour l’entreprise qui la répercute sur son salarié. A l’instar du couple « consommateur-marque » cité par Frédérique Bonhomme dans l’étude TNS, le couple « entreprise-salarié » est gagnant avec ces dispositifs et on peut penser que le salarié sera alors prêt à accepter moralement que son véhicule soit suivi.
D’autant que la CNIL, créée pour veiller au respect de la vie privée et des libertés individuelles, oblige aux entreprises de prévenir les salariés de la présence de dispositifs de géolocalisation dans les véhicules qu’ils empruntent. Et les rapports fournis par les spécialistes de la gestion de flotte comme Transpoco, sont autant d’arguments supplémentaires pour convaincre vraisemblablement au-delà des 2/3 des salariés utilisant un véhicule professionnel d’accepter ce type de transition technologique.
Pour voir l’étude TNS Sofres cliquez sur ce lien :
http://www.tns-sofres.com/points-de-vue/FCED1E538FFB4D31B284F611EF217D8B.aspx
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