En imposant l'etiquetage pneumatique l'an dernier, l'Europe souhaitait, entre autres, aider les consommateurs à choisir leurs gommes. Force est de constater qu'après une année, la répartition des ventes n'a pas beaucoup varié et que les clients n'utilisent pas encore les informations affichées sur ces étiquettes avant d'acheter et continuent de considérer le prix de vente comme critère principal.
Depuis l'entrée en vigueur de cette nouvelle disposition sur les pneumatiques dans l'Union Européenne, les pneus que vous achetez en magasin doivent obligatoirement comporter une étiquette présentant leurs performances selon trois critères :
- L'efficacité énergétique, un critère qui permet de savoir quel pneu réduit le plus la consommation de carburant.
- L'adhérence sur sol mouillé (le critère jugé le plus important par les clients car l'écart de distance d'arrêt. peut atteindre 18 m selon les pneus soit l'équivalent de 4 longueurs de voiture).
- le bruit de roulement externe exprimé en décibels (là aussi les écarts peuvent aller du simple au double).
Mais alors que la loi a changé depuis déjà un an, les consommateurs semblent encore assez peu réceptifs comme en témoigne cette nouvelle étude lancée par Ipsos et Rezulteo. Le sondage, effectué auprès de consommateurs français, britanniques, allemands, italiens et espagnols, montre que seulement 8% d'entre eux connaissent les 3 critères de l'étiquetage.
Seulement 36% des consommateurs ont « entendu parler » de cette mesure, et seulement 38% des consommateurs s'y sont intéressés lors de leur récent achat de pneus. A noter que pour la majorité des consommateurs, ce sont toujours le prix et les conseils fournis par le vendeur qui restent les critères les plus importants avant l'acte d'achat.
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Sources: Turbo, Cardisiac
