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La Conduite agressive a un impact sur la qualité de l'air

Rédigé par Quentin Chetail | 11 septembre 2018 10:09:46 Z

 

Une étude récente confirme l’impact de la conduite agressive sur les émissions de véhicules, et donc sur la qualité de l’air.

C’est ce que Emissions Analytics (Emissions Analytics est une entreprise Britannique étudiant les émissions de véhicules en cas de conduite réaliste) a pu conclure de ses recherches, qui montrent que les émissions de particules sont 35% plus importantes dans un environnement urbain avec un style de conduite agressif, et ces émissions sont 5 fois plus importantes sur autoroute d’après les tests réalisés.
La publication de cette étude fait écho à l’annonce par le gouvernement Britannique de l’ambitieux programme  “Road to Zero”, dont le but est de créer une stratégie visant à abaisser les émissions de véhicules à zéro d’ici 2040.

Emissions Analytics avait initié en 2016 le projet  EQUA Index, ce projet a pour objectif de fournir une vision honnête et compréhensible par tous des performances réelles des véhicules, de la consommation de carburant à l'impact du véhicule sur la qualité de l'air.
Ce projet est une réponse aux organismes indépendants qui demandaient accès à ces informations.

Pour répondre à cette demande, de nouveaux tests ont été développés, ils sont plus éprouvants pour les véhicules de part leur durée mais aussi de part la difficulté des conditions des tests qui incluent des conditions de conduite agressives.

La recherche menée par Emissions Analytics montre que la conséquence d’un démarrage à froid sur les moteurs Euro 6 diesels, qu’ils aient été testé en conditions de conduite réelles ou non, est que les émissions de Nox (oxydes d’azotes) sont 2.8 fois supérieures à la normale.
Pendant la régénération du filtre à particule, les émissions de Nox sont 3.3 fois supérieures aux émissions d’un véhicule semi-automatique sans régénération de filtre. 

Emissions Analytics affirme que ces résultats sont importants pour les villes, les constructeurs et pour les législateurs. Ces dernières ont en effet besoin de connaître les émissions des véhicules les plus récents.
Pour les constructeurs, il est important de quantifier les risques d’émissions élevées en cas de styles de conduite inhabituels. Pour les législateurs il est important de prendre en compte les données apportées par la recherche, et ce dans le but de déterminer si les lois actuelles sont suffisantes.