Décidement, la géolocalisation est en pleine bourre. Encore une preuve de cet engouement pour la technologie GPS après le sondage TNS relayé dans l’article de notre blog L’avis des Français sur la géolocalisation, c’est maintenant Arnaud Masson, président de Insiteo, qui fait ce constat dans un autre article publié sur le site Les Echos est intitulé Une année sous le signe de la géolocalisation.
Il cite notamment trois domaines dans lesquels la géolocalisaion fait une percée remarquable : la cartographie, les réseaux sociaux et l’intérêt commercial. Les cibles sont les utilisateurs de téléphones portables où plutôt de smartphones et notamment ceux de la marque Apple.
L’enjeu majeur encore une fois cité, et qui était un facteur clé dans le précédent sondage TNS, est celui de la protection de la vie privée. Cela n’empèche pas Arnaud Masson de parler de « Décollage dans les mois à venir » ce qui, en toute objectivité, démontre à quel point les avantages de cette technologie surpasseront les problématiques régulièrement soulevées par la CNIL à partir du moment où les exploitants de la géolocalisation font preuve d’une transparence exemplaire.
Dans le cas contraire, la percée rapide de la géolocalisation, mise en lumière par les experts du domaine, pourrait se voir ralentie. Aucun doute cependant que la "géoloc" deviendra rapidement un fait de société quand on sait les milliards d’euros investis par l’Union Européenne par exemple dans le système Galiléo, futur concurrent majeur du GPS, comme l’est devenu le téléphone ou Internet. Cette tendance est visible également dans la géolocalisation de véhicules dont certaines entreprises, de transport notamment, disent qu’elles ne pourraient plus se passer.
