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La fatigue au volant

2 octobre 2012 15:19:01 BST | Sécurité Routière La fatigue au volant

La fatigue au volant s’avère presque aussi dangereux que l’état d’ébriété, et le débat mérite d’être plus médiatisé.

On est jamais trop prudent lorsqu’il s’agit de conduire un véhicule en toute sécurité. Si une grande majorité de gens –heureusement – font attention à ne pas boire avant de prendre le volant, peu se posent la question de savoir si ils sont en état physique et mental de conduire. Autrement dit, si ils manquent ou pas de sommeil. Car ce dernier facteur, la fatigue au volant s’avère presque aussi dangereux que l’état d’ébriété, et le débat mérite d’être plus médiatisé.

Quelque soit la longueur du trajet, le risque est le même si on démarre le moteur à moitié endormi. Alors certes, les longs trajets sont particuliers puisque même si on démarre en pleine forme, le fait même de la conduite fatigue et augmente les risques d’endormissement au fur et à mesure du voyage. D’ailleurs, les sociétés d’autoroute, notamment, ne s’y sont pas trompés puisqu’elles mènent régulièrement des campagnes de prévention contre le problème de somnolence au volant et on a droit chaque année à la période estivale à un genre de rappel à l’ordre régulièrement relayé par les journaux télévisés et visant principalement les vacanciers. Or, le problème de somnolence au volant ne pointe pas le bout de son nez seulement 3 mois dans l’année mais bien sur toute la période de 365 jours.

De ce fait, les autorités, les journalistes, les associations de sécurité routière… etc. le répètent constamment, il faut régulièrement prendre des pauses d’au moins 10-15 minutes toutes les deux heures. Une consigne rabâchée là encore chaque été et pas inutile.

Les particuliers n’ont que leurs propres jugements sur leur état physique et une montre (ou un smartphone qui affiche l’heure, soyons modernes) pour savoir quel est le bon moment pour s’arrêter et rien ne prouve qu’ils ont respecté ces conseils. En revanche, s'agissant des professionnels, une loi impose, par exemple, aux transporteurs de relever les données de leurs déplacements, et notamment les temps de pauses qui peuvent être à tout moment visualisés par la Police ou la Gendarmerie en cas de contrôle. Or, tant qu’un contrôle n’a pas été effectué, rien ne permet de savoir si le conducteur du camion respecte cette loi.

Un moyen de s’assurer du bon comportement d’un conducteur est évidement de suivre en temps réel ses déplacements par la géolocalisation. Cette fois-ci, ce sont les managers des entreprises qui embauchent les conducteurs de camions qui se posent en anges gardiens, et non plus les autorités de l’Etat. Ces managers peuvent à tout moment signaler à l’un de leur salarié qu’il n’est pas autorisé à conduire, et qu’une pause s’impose puisqu’il a un rapport instantané des temps de fonctionnement du moteur. Et ceci avant que l’un de leurs camions (ou de leurs salariés) soit confisqué par les autorités compétentes.

John Harrington

Written By: John Harrington

John, the Chief Marketing Officer at Transpoco, knows everything there is to know about marketing and is always up to date on the latest trends.