Les primes offertes pour attirer les chauffeurs dans le secteur de la livraison à domicile freinent de manière “significative” la collecte et la livraison des voitures neuves et d'occasion, selon DMN Logistics.
Attirés par les primes à l'embauche, les chauffeurs choisissent des missions à court terme de livraison à domicile, ce qui a des conséquences sur le secteur de la logistique, puisque moins de chauffeurs postulent.
Selon l'entreprise DMN Logistics, le manque de main-d'œuvre devrait s'étendre au moins jusqu'au premier trimestre 2022.
Nick Chadaway, directeur de DMN Logistics, a affirmé : “Malgré ce manque de main-d'œuvre actuel, la situation pourrait s'améliorer après Noël, car la demande en livraison à domicile diminue.”
Il semble que les chauffeurs soient découragés par les coûts de la formation poids lourd, qui va de 4 500 € à 8 500 € et par les salaires relativement bas du secteur de la logistique.
Par contre, ils sont attirés par les entreprises de livraison à domicile qui offrent des gains financiers immédiats, avec des primes à l'embauche allant jusqu'à 1 200€ et le fait que les entreprises offrent une montée en compétences des chauffeurs avec une aide au permis poids lourd, selon DMN Logistic.
Chadaway a déclaré : “Les changements proposés concernant le permis poids lourd (la réduction de certains aspects techniques) pourrait également aider à améliorer l'attrait pour la formation poids lourd au Royaume-Uni.
“L'assouplissement des règles de cabotage pour six mois pourrait également améliorer les déplacements de poids lourd, donc cela semble être un problème à court terme, étant donné que la situation devrait s'améliorer après Noël.”
Les conséquences du manque de chauffeurs routiers sont aggravées par le départ des chauffeurs de l'Europe de l'Est à cause des problèmes liés au Brexit et à la covid, ainsi que le manque d'examens du permis poids lourd durant la pandémie et un secteur vieillissant avec davantage de départs en retraites que de nouveaux arrivants.
De plus, il existe des problèmes de long terme qui empêchent d'attirer et de garder les chauffeurs dans le secteur, comme des horaires qui ne permettent pas une vie sociale, un salaire relativement bas, peu d'équipements pour les chauffeurs et peu de diversification.
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