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En 2015 : le e-constat sur smartphone

8 avril 2014 15:22:22 BST | Smartphone En 2015 : le e-constat sur smartphone

Les assureurs travaillent au développement d'un e-constat. Une application à télécharger qui devrait accélérer les procédures d’indemnisation

Les fédérations d’assureurs travaillent au développement d'un e-constat. Il prendrait la forme d'une application à télécharger et devrait accélérer les procédures d’indemnisation après un accrochage.

Il ne sera bientôt plus nécessaire d’avoir un formulaire de constat amiable dans la boîte à gants de sa voiture. Dès l’année prochaine, les automobilistes ayant eu un accident ou un accrochage pourront en effet se servir de leur smartphone pour remplir leur déclaration et l’envoyer à leur assureur. Le Groupement des entreprises mutuelles d’assurances (Gema) et la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) travaillent ensemble depuis plusieurs mois au développement du « e-constat » et en collaboration avec l'Euresa (http://euresa.org)

Pour les assurés, l’avantage se situera principalement dans la vitesse d’exécution du constat. Il devrait ainsi être possible de pré-remplir certains éléments comme le numéro d’assuré ou la plaque d’immatriculation. Ces éléments seront mémorisés par l’application en vue de dresser des constats plus facilement. Cela devrait se traduire sous la forme d’un gain de temps et une meilleure fiabilité des informations transmises (en évitant les erreurs de recopiage).

Gérard Andreck, président du GEMA, fait remarquer que le traitement des dossiers sera plus rapide grâce au support numérique. « Ce sera un vrai saut qualitatif dans la gestion des sinistres et la qualité du service. On nous reproche souvent les délais entre chaque opération. Là, on pourra déclencher plus vite l’expertise ou la prise en charge du véhicule par un garage. Cela devrait donc permettre un remboursement plus rapide. »

Le recours à l’e-constat devrait à terme réduire la consommation de papier et les frais d’opérations.

Et il reste encore quelques défis pour l'e-constat, puisqu'il nécessite, au-delà d'un téléphone chargé, une couverture internet de bonne qualité pour le transfert de données, la plupart du temps relativement lourdes. Il pourra, une fois en service, n'être utilisé que pour les accidents matériels, survenus en France et dans les départements d'outre-mer, entre deux véhicules immatriculés et assurés dans l'Hexagone.

De plus, même si cette initiative peut paraître évidente à l’ère du tout-numérique, seuls les Pays-Bas disposent d’un système similaire à l’heure actuelle et malgré sa mise en place fin 2011, les constats numériques ne représentent que 5% des constats amiables.

Pour plus d'informations sur ce projet, sa conception ainsi que son avancée, rendez-vous directement sur la page du constructeur : euresa.org

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Mathilde Paus

Written By: Mathilde Paus

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