En 1973, la première campagne de prévention routière a été menée en France par le Comité interministériel à la sécurité routière. Dans le but de sensibiliser les automobilistes, la ville de Mazamet s’est transformée en ville morte. Les 16 000 habitants de la ville se sont allongés dans les rues de la ville en mémoire des victimes de la route de 1972. A vec ce nombre de tués dans cette même ville, Mazamet aurait été rayée de la carte.
Dans les années 80, grâce aux campagnes de prévention routière de nombreux slogans sont apparus tels que « La vitesse, c’est dépassé », « Boire ou conduire il faut choisir », « Un petit clic vaut mieux qu’un grand choc ». Ces slogans phares sont utilisés via différents moyens de communication grâce à l’ émérgence des radios. Tous ces efforts de communication sont mis en place dans un objectif commun : diminuer le nombre de tuer sur la route.
Cette communication se met en place dans tous les pays avec en parallèle l’apparition de nombreuses règlementations telles que les contrôles d’alcoolémie et la mise en place du permis à points. Ce graphique met en avant la baisse importante du taux de mortalité en France avec les actions que le gouvernement a mis en place.
En 2013, le nombre de tués sur les routes étaient de 2943 soit 13057 de vies sauvées depuis 1973.
Dès le début des années 2000, des campagnes chocs de la prévention routière sont apparues dans le but de choquer et de sensibiliser les futures générations. Ces vidéos peuvent parfois choquer, avec des images violentes et pour un public averti.
Elles permettent une prise de conscience dès lors que l’individu se sent directement concerné par les propos comme dans cette publicité émise par le gouvernement belge qui invite les gens à leur propre enterrement…
Et vous, quelle serait votre réaction ?
Publicités choc, une bonne méthode ou une dépense inutile ?
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