La géolocalisation de véhicules : pourquoi ? Quels avantages ? Les démarches nécessaires ? Transpoco vous fournit toutes les réponses pour tout savoir sur la géolocalisation !
Que ce soit dans un grand groupe ou dans une petite entreprise, la géolocalisation s’impose de plus en plus comme un outil incontournable pour les gestionnaires de flottes.
C’est un outil qui permet bien sûr de faire des gains financiers, mais également de gagner du temps et améliorer le confort des conducteurs. Il permet également de mieux gérer son parc automobile, en proposant des fonctionnalités d’éco-conduite aux utilisateurs, et en suivant de très près la consommation de carburant.
A la clé : un coût complet de la flotte nettement en baisse et des émissions de CO2 en net recul, pour des entreprises toujours plus économes mais aussi attentives à leur empreinte écologique. Le but étant de rentabiliser la géolocalisation sur très court terme.
La géolocalisation, une solution pour votre flotte ? A vous d’en juger avec notre guide pratique.
1) S’équiper pour mieux s’informer
La géolocalisation fait appel à trois technologies principales. Première d’entre elles, le GPS (Global Positioning System). Développé par l’armée américaine, ce dispositif localise la position du véhicule grâce au signal émis par un boîtier spécifique. Ce signal doit être capté par au moins trois satellites pour obtenir, grâce à un calcul de triangulation, la latitude et la longitude du véhicule.
Les données sont ensuite transmises à un serveur distant via un modem et les réseaux de téléphonie mobile. Les spécialistes de la géolocalisation organisent ces données et les mettent à disposition de leurs clients sur internet. A partir d’un simple PC ou d’un Smartphone, une connexion sécurisée par un login et un mot de passe permet d'avoir accès à l’ensemble des données sur l’utilisation des véhicules.
Chaque véhicule apparaît sur une carte avec différentes informations : kilométrage parcouru, consommation, temps d’arrêt ou encore les itinéraires empruntés. Des alertes peuvent également êtres mise en place : trajet interdit, température de la chambre froide...
La localisation sur la carte ne représente que l’une des fonctionnalités proposées par les systèmes.
2) Déclarer le dispositif à la CNIL
Il faut savoir que la géolocalisation entre dans le cadre de loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978. En 2006, une recommandation sur la mise en œuvre des systèmes de géolocalisation a été adoptée : elle met en avant leur caractère intrusif et ne les autorise que pour un nombre limité de finalités. Outre des impératifs de sûreté ou de sécurité de l’employé, des marchandises ou des véhicules, la géolocalisation peut être installée pour « une meilleure allocation des moyens pour des prestations à accomplir en des lieux dispersés, pour le suivis et la facturation d’une prestation et pour le suivi du temps de travail lorsque celui-ci ne peut être réalisé par d’autres moyens. » Autre limite : le système ne doit pas collecter de données relatives à la localisation des employés hors des heures de travail.
Enfin, l’entreprise doit informer ses collaborateurs au préalable et déclarer le dispositif à la CNIL.
3) S’informer et s’organiser
Installé à l’intérieur du véhicule, le boîtier de géolocalisation collecte de très nombreuses informations : date et heure d’utilisation, position du véhicule, direction, nombre de kilomètres parcourus, vitesse, etc. Différents capteurs peuvent êtres également installés pour identifier le conducteur, vérifier si le gyrophare est en marche ou non, ou encore si la température est plus élevée que le seuil autorisé pour une chambre remorque réfrigérée.
Des rapports quotidiens, hebdomadaires ou mensuels retracent les temps de trajet, les temps d’arrêt, les temps d’attente, les kilomètres parcourus, le tracé des itinéraires empruntés etc. Le responsable visualise les écarts par rapport au prévisionnel et, ainsi, réorganise les interventions et optimise les trajets. Avec un nombre inchangé de véhicules, l’entreprise réalise des tournées supplémentaires. A contrario, elle peut aussi faire face à un surcroît d’activité en s’appuyant sur les mêmes ressources.
Autre avantage, le technicien, disponible le plus proche d’un lieu d’intervention, peut être mobilisé dans des délais raccourcis. Parallèlement, le nombre de kilomètres réalisés est en baisse, tandis que la réactivité de l’entreprise en sort nettement renforcée.
Comme Transpoco, la plupart des acteurs de la géolocalisation ont développé des interfaces avec des logiciels d’optimisation.
4) Apaiser le climat social
Par définition, les véhicules évoluent à l’extérieur de l’entreprise. Dans ces conditions, difficile de contrôler les parcours, les utilisations, les temps de travail, de pause, etc.. Ainsi, lorsque l’entreprise autorise le collaborateur à conserver le véhicule à son domicile le soir ou le week-end, elle ne peut vérifier si celui-ci est employé ou non. Les prises de carburant ou les usages non autorisés à titre personnel peuvent faire également l’objet de tensions.
Dès lors que le véhicule est suivi pas à pas, les motifs de litige disparaissent. Les systèmes de géolocalisation assurent une transparence totale entre le collaborateur et les responsables. A titre d’exemple, ces derniers ne peuvent plus douter de la réalité des embouteillages lorsqu’un collaborateur explique son retard : l’impact du trafic routier est en effet signalé sur des rapports de tournées. En désamorçant les conflits, les systèmes de suivi apparaissent comme des outils d’apaisement au sein de l’entreprise.
Mêmes causes, mêmes effets, la transparence aide à dissiper les incompréhensions entre l’entreprise et ses clients. Lorsque survient une contestation sur une livraison ou sur des temps de travail, le système apporte la preuve que le véhicule de l’entreprise était bel et bien présent à tel endroit et à telle heure.
En interne comme vis-à-vis des clients, les systèmes de géolocalisation dissipent les doutes et les suspicions et améliorent les conditions de travail. Un bénéfice complexe à quantifier, mais bien réel.
5) S’inscrire dans la mobilité durable
En optimisant l’usage des véhicules, la géolocalisation apporte de nombreux bénéfices. Le premier, et le plus important : la baisse des kilomètres parcourus engendre des gains sur de multiples postes de dépenses qui forment le coût total d’utilisation. Et avec des kilométrages en diminution, le volume de carburant consommé suit une courbe descendante.
Avantage induit, les émissions de CO2, de particules fines et d’oxydes d’azote se réduisent pareillement. Le déploiement d’une solution de géolocalisation s’inscrit de fait dans une démarche de mobilité durable. Autre bénéfice de la baisse des kilométrages, l’entreprise optimise ses pneumatiques et la maintenance de ses véhicules.
Dans cette démarche vertueuse, les acteurs de la géolocalisation vont plus loin en développant des fonctionnalités autour de l’éco-conduite. Par l’extraction des données qui transitent par le bus CAN du véhicule, soit par une connexion sans contact, soit par le branchement sur le port OBD (on board diagnostic), les systèmes enregistrent les comportements de conduite et les transmettent au responsable de flotte.
A partir de ces données, l’entreprise peut sensibiliser les collaborateurs les plus énergivores avec d’avantage d’efficacité. La conduite étant l’une des principales variables pour contrôler les consommations, le gain sur le poste carburant atteint jusqu’à 20%.
6) Multiplier les bénéfices
Grâce aux informations obtenues à travers les systèmes de géolocalisation et de suivi de flotte à distance, l’entreprise profite d’une analyse exhaustive de l’utilisation et de l’état de ses véhicules. Ainsi, la connaissance exacte des kilomètres parcourus aide à mieux appréhender l’évolution des lois de roulage de chaque véhicule et à adapter les contrats de location. L’entreprise peut anticiper les modifications de contrats, avec des gains substantiels.
Autre élément très utile obtenu grâce à la connexion au bus CAN des véhicules : le responsable de la flotte peut être alerté lorsque les niveaux d’huile ou de liquide de frein atteignent un seuil critique. Cette fonctionnalité fait reculer les risques de casse moteur et d’accident. Avec à la clé des alertes pour les entretiens périodiques et les contrôles techniques.
Par ailleurs, en adoptant les fonctionnalités d’éco-conduite de la télématique, l’entreprise promeut une conduite plus sûre et une prévention renforcée des risques routiers. Elle maîtrise davantage sa sinistralité et ses coûts d’assurance. La géolocalisation aide également à repérer les véhicules volés, et à négocier avec son assurance des conditions plus favorables sur les garanties contre le vol.
L’amélioration de la qualité de service constitue un gain difficilement quantifiable, mais tout aussi réel : les clients sont livrés ou dépannés à temps, prévenus d’un retard éventuel et informés d’une heure précise de passage. Grâce à l’ensemble de ces bénéfices, le retour sur investissement est rapide.
