Peut-on faire confiance à 100% à la technologie pour assurer notre sécurité. C’est en tout cas la question qui a dû être de nombreuses fois posée lors du sommet des voitures sans pilotes qui a lieu à Detroit. Au-delà de l’aubaine que cela constitue pour les personnes qui n’aiment pas conduire, la voiture sans conducteur doit avant tout assurer une statistique risques d’accidents proche de zéro.
En effet, si l’on s’apprête à confier notre vie à un calculateur et donc indirectement aux ingénieurs qui sont derrière, c’est qu’on a une confiance totale en la technologie qui existe déjà et qui assure, en partie, une meilleure sécurité. Or, de nombreux faits divers concernant des accidents liés à la technologie embarquée ont peut-être écorné le mythe du véhicule « sanctuaire », du moins pour l’instant. On se souvient, par exemple, de cas de défaillances des limitateurs de vitesse qui ont rendus les véhicules « incontrôlables », ou de l’ABS déséquilibrant le freinage.
Si on veut, donc, que l’électronique embarquée soit seule aux commandes, il faut déjà qu’elle assure le minimum quand il s’agit seulement d’assistance à la conduite. Mais les chercheurs et développeurs ne s’y trompent pas, il va falloir encore du temps, peut-être plus de 10 ans, avant de pouvoir s’énerver contre un autre conducteur qui ne sera autre qu’un robot.
En attendant, gageons que d’autres systèmes assurant également la sécurité des conducteurs mais qui n’ont aucun risque sur ces derniers en cas de défaillances, comme le suivi par GPS, trouvent une confiance totale auprès du grand public et soient un support fiable pour le développement de ce qui sera assurément sur nos route dans les années à venir : des véhicules sans volant, sans pédales, et surtout, sans accident.
